J 113 - Vendredi 23 février 2018
Tout est prétexte à salutations. Ici, c'est la haie d'honneur des filles du Dispensaire pour accompagner le départ du père Novence du Burundi, en séjour au Foyer d'Aledjo depuis un mois.
Puis, dans l'après-midi, deuxième pluie. Nous commençons à comprendre la réputation orageuse de la colline au schiste ferrugineux. Les éclairs s'y délectent. Le boum boum badaboum s'installe. Le tambourin des gouttes sur la tôle est la norme. Bon, c'est sûr qu'on ne va pas vous intéresser avec cela, vous qui en voyez trop en France. Mais comprenez qu'ici, après les journées d'étuve, avec transpiration au moindre séjour extérieur, cela nous fait quelque chose de sentir le petit vent coulis caresser nos épidermes, avec cette sensation oubliée : la fraîcheur.
Vous savez déjà que le Paradis est à Aledjo. Une règle bien connue de nos grands parents se confirme donc : le Paradis est un endroit frais.